Je suis partie en Erasmus+ à Palerme en Italie pendant 11 jours.
J’avais très envie de voyager seule et Youth ID est apparu dans mes recommandations.
L’association propose des projets clairs et construits soutenus par l’Union européenne. Avant de partir j’ai participé à certaines de leurs activités : expositions et rencontres autour de débats de société qui m’ont déjà beaucoup plu.
J’ai candidaté pour le projet « Ma cuisine, mon identité » à partir du site de YouthID. Après une sélection fondée principalement sur la motivation des candidats, j’ai su que je partais avec cinq autres jeunes pour ce projet culinaire.
Quand nous sommes arrivés à Palerme, nous avons retrouvé quatre autres groupes composés aussi de cinq personnes et de nationalités différentes : Luxembourgeois, Italiens, Ukrainiens mais aussi Tunisiens et Turcs. Nous logions tous ensemble dans un institut très spacieux pour aveugles et mal voyants avec qui on partageait des activités.
Durant tout le séjour, le planning suivait à peu près cette dynamique :
Le matin, une présentation par le pays concerné d’une recette nationale que nous cuisinions juste après tous ensemble pour le déjeuner.
Nous avons goûté par exemple des raviolis ukrainiens avec un dessert traditionnel qui ressemblait à un empilement de gaufres. Et pour la cuisine française, nous avions choisi de faire une quiche avec une crème brûlée.
L’après-midi, un atelier ou un workshop donnait la parole à tous les participants. Par exemple, au tout début, pour mettre tout le monde à l’aise, on a partagé nos appréhensions, nos attentes et les règles qu’on voulait mettre en place.
On s’est aussi posé des questions sur les manières internationales de communiquer, sur la tolérance ou encore sur l’équilibre entre le respect des autres cultures quand nos propres cultures ou envies entrent en contradiction. Les avis divergeaient parfois, mais l’idée était surtout de veiller à se questionner de nouveau.
Nous avons pu aussi développer de nouvelles compétences grâce à un atelier proposé par une professionnelle sur la communication photographique.
C’était vraiment une grande chance de découvrir les cultures de pays que je connaissais peu, à travers la cuisine mais aussi les discussions, les nuits culturelles et beaucoup beaucoup la danse.
Pendant les nuits culturelles, chaque nationalité devait présenter son pays, puis imaginer des activités autour de sa culture. Tout le monde était très investi. Ces moments sont ceux qui ont le plus rapproché tout le groupe.
C’était facile de discuter avec tout le monde et super satisfaisant de nous rendre compte que notre niveau d’anglais progressait si vite ! Et, si parfois l’anglais était plus difficile pour certains, il n’y avait pas de problème parce qu’on communiquait autrement.
Les coordinateurs ont toujours essayé de répondre à nos différentes attentes. Pour la nourriture, par exemple, ils ont beaucoup dialogué avec l’institut pour leur faire comprendre certaines nécessités alimentaires. Ils nous ont aussi bien expliqué comment se rendre de l’aéroport à l’institut.
En trois jours, j’avais déjà l’impression d’être à ma place et de bien connaître l’institut et les alentours : le port, la plage à 40 minutes, et le centre historique de la ville où on adorait aller.
Ces 11 jours sont passés tellement vite ! C’est étrange de rentrer chez soi, après avoir vécu des moments d’une aussi grande vitalité.
Je voudrais encore remercier YouthID de m’avoir permis de passer d’aussi beaux moments.