Version Française : 

Je suis Céleste Marissal, originaire de France. J’ai participé au projet de Sinop, en Turquie, du 11 mars 2024 au 8 mai 2024, dans le cadre du Corps européen de solidarité. Le but de ce document est de partager ce que j’ai appris, tant sur le plan professionnel que personnel, au cours de cette expérience.

Sur le plan personnel :

Ce projet m’a permis de prendre conscience de mes forces et de mes faiblesses. Je suis beaucoup plus consciente de moi-même, de ma capacité à m’adapter aux changements et à socialiser. J’ai rencontré des personnes incroyables, chacune avec un parcours unique, et cela m’a inspirée. J’ai amélioré mon anglais et j’ai appris un peu de turc, même si ce n’est pas facile. J’ai découvert un intérêt pour de nouvelles choses et j’ai renforcé mon intérêt pour ce que j’aimais déjà. J’ai pu prendre du recul et réfléchir à ma vie en France, à ce que j’aime et à ce que j’aimerais améliorer à mon retour. Une chose est sûre, je repartirai à l’étranger car c’est vraiment la meilleure école pour grandir.

J’ai choisi ce projet par curiosité et aussi pour découvrir un pays en dehors de l’Europe. Je me suis rendu compte qu’en France, même si nous aimons beaucoup nous plaindre, j’étais très chanceuse d’être européenne. Je vivais dans une sorte de bulle. Voyager en dehors de l’Europe m’a réellement changé. J’ai dû apprendre les normes sociales de la Turquie, la langue, la culture, les différences avec ce que je connaissais et les difficultés auxquelles le pays faisait face. Ce n’était pas facile au début, mais j’aime vraiment ce pays et ce genre d’expérience est très enrichissant à tous les niveaux. La nourriture est incroyable et la plupart des gens sont très gentils et respectueux.

Pendant mon temps libre, j’ai également pu visiter d’autres villes en Turquie. J’adore la liberté que procure ce genre de projet.

Sur le plan professionnel :

C’est plus difficile à décrire car je suis infirmière de profession, donc ce n’était pas vraiment mon domaine d’activité. Je voulais simplement changer d’horizon. Je voulais élargir mes connaissances de la médecine aux animaux. J’ai pu participer à certaines interventions chirurgicales. Nous avons accueilli des chatons et les avons élevés. Nous avons soigné des chiens et des chats. De temps en temps, nous sortions dans la rue pour nourrir les animaux errants. Les bénévoles s’entendaient vraiment bien et j’ai beaucoup appris d’eux. C’était intéressant de voir comment la région de Sinop gérait les problèmes des animaux abandonnés. Comme partout, je pense, il y a des faiblesses, mais l’organisation faisait de son mieux pour améliorer le système au quotidien. Je suis reconnaissante d’avoir eu l’opportunité de vivre cette expérience.

 

Version Anglaise : 

Im Céleste Marissal from France. I took part of Sinop’s project, Turkey between 11.03.2024 – 08.05.2024 for the European Solidarity Corps. 

The purpose of this document is to tell you what I have learnt professionally and personally from this experience. 

On a personal level, this project has made me aware of my strengths and weaknesses. I’m much more aware of myself. Of my ability to adapt to change and to socialise. I’ve met some incredible people, each with their own unique journey, and that’s inspired me. I’ve improved my English and learnt a bit of Turkish too, even though it’s not easy. I’ve discovered an interest in new things, and I’ve strengthened my interest in things I already liked. I was able to take a step back and look at my life in France, what I like about it and what I’d like to improve on when I get back. One thing’s for sure, I’ll be going abroad again because it really is the best school to grow. I chose this project out of curiosity and also to discover a country outside Europe. I realised that even though in France we like to complain a lot, I was very lucky to be European. I was living in a kind of bubble. Travelling outside Europe gave me a real change. I had to learn the social norms of Turkey, the language, the culture, the differences with what I knew and the difficulties the country was facing. It wasn’t easy at first, but I really love this country, and this kind of experience is very enriching on every level. The food is incredible and most of the people are very kind and respectful. 

In my spare time, I was also able to visit other towns in Turkey. I love the freedom that comes with this kind of project. 

Professionally, it’s harder to describe because I’m a nurse by profession, so this wasn’t really my field of activity. I just wanted to change my horizons. I wanted to broaden my knowledge from medicine to animals. I was able to take part in some surgeries. We took in kittens and raised them. We treated dogs and cats. From time to time we went out into the street to feed stray animals. The volunteers got on really well together and I learned a lot from them. It was interesting to see how the Sinop region dealt with the problems of abandoned animals. Like everywhere I think, there are weaknesses but the organisation tried as best it could to improve the system on a daily basis. I’m grateful to have had the opportunity to live this experience.