Je m’appelle Lilia Gasmi, j’ai 20 ans et j’ai eu la chance de participer en septembre 2019 à un échange de jeunes à Kagel en Allemagne. Cet échange fut conçu afin de nous donner des clés pour mieux appréhender notre vie et créer notre propre “périple de héros”. Cela vous intéresse ? Alors lisez-moi et vous comprendrez pourquoi c’est, pour moi, une réelle école de la vie.
Sortir de sa zone de confort
Dans la vie de tous les jours durant le projet, il nous arrive forcément de sortir de sa zone de confort. C’est même une obligation compte tenue des épreuves qui arrivent à chacun. Avec ce programme, nous étions dans un lieu nommé Kagel-Zebra perdu dans la forêt.
Cet ancien camp soviétique est dénué de tout réseaux internet et téléphonique. Cela nous a permis de créer du vrai réseau et a facilité la communication avec les autres – étant donné que personne n’avait le nez plongé dans son téléphone. Pour des jeunes pour qui vivre sans internet est un réel défi aujourd’hui, ce fut une belle preuve d’engagement dans ce projet.
Le périple des héros
Nous étions tous perplexe au commencement car nous ne savions rien de ce que nous allions faire. En effet, le but étant de développer nos capacités d’adaptation pour la vie, nous ne savions que sur le moment ce que nous allions faire. Par exemple, nous savions la veille à quelle heure était le petit-déjeuner et quand nous devions nous retrouver sans plus d’explications ce qui nous laissaient dans le flou mais qui était voulu.
Notre programme était basé sur le principe du monomythe développé par Joseph Campbell. Notre challenge était de vivre pendant 3 jours et deux nuits à Berlin, par groupe de 4 avec 30 euros par personne pour se déplacer, dormir et se nourrir. La plupart d’entre nous a réussi ce challenge? Nous sommes rentré le dernier jour avec la fierté du challenge accompli malgré la pluie battante. Envie d’en découvrir plus sur ce challenge et notre retour avec fierté, clique ici.
Des liens indéfectibles
Durant cette dizaine de jours, nous avons pu tisser des liens inoubliables et des amitiés qui resteront longtemps. En effet, malgré la distance et les contraintes de chacun, nous continuons au travers d’un groupe messenger de se donner des nouvelles et de suivre les avancés de chacun.
De plus, nous avions durant l’échange un groupe de réflexion, qui nous permettait de nous retrouver par 5 afin de discuter de la journée autour d’une question ce qui nous facilitait la parole car nous étions plus à l’aise qu’en groupe de 5. Nous avions aussi les groupes nationaux qui nous accordaient un moment de parole dans notre langue maternelle. Il pouvait effectivement être difficile de parler anglais tout le temps pendant 10 jours, cela nous permettait donc de souffler. Et enfin nous avions chacun un “buddy” avec qui nous prenions un temps afin de parler de choses plus personnelles si nous le souhaitions ou autre.
Juste un début …
Pour conclure, j’ai apprécié le youth exchange car il m’a permis de me faire des amis à travers le monde, de découvrir d’autres manières de penser ainsi que de sortir de ma zone de confort. Malgré cela, il faut aimer être mis à l’épreuve et ne pas savoir tout ce que l’on va faire. Je le conseille à toute personne voulant apprendre d’une autre manière que par l’école.
Lilia Gasmi, Mantes La Jolie