Dans la vidéo de Leonie Martin…
Leonie Martin était sur le point de nous expliquer comment redonner confiance à la jeunesse. « Je pense que nous devons nous affirmer et aller de l’avant. Nous connaissons nos capacités, nous connaissons notre potentiel, nous connaissons nos compétences. Ma place ici et maintenant est légitime et j’ai raison de m’engager. En parallèle, la société doit changer son attitude envers la jeunesse, lui faire davantage confiance.«
C’est par son parcours inspirant que Léonie Martin est arrivée à cette conclusion. Découvrons le ensemble :
Une association exclusivement composée de jeunes
Leonie Martin est la vice-présidente de JEF (Jeunes Européen Fédéraliste) à 26 ans. C’est une association exclusivement composée de jeunes partout en Europe et même en dehors de ses propres frontières. Le réseau s’étends sur 33 pays. Leur conviction ? Être inclusif, comme l’Europe est et devrait continuer d’être. Ils sont transpartisants, les membres proviennent de toutes sorties de parties (même les euroseptiques !). La panel est large : du très partisan à l’anti-partisan.
« Les jeunes veulent être politiquement actifs mais sans parti »
En effet les anti-partisans sont à la tendance : les jeunes veulent être politiquement actifs mais sans parti. Nous l’avons observé avec Youth ID, peu importe le pays, peu importe le continent, les jeunes font de la politique d’une autre façon. Avec une perte de confiance des institutions politiques, ils essayent de s’engager autrement. (L’abstention peut même représenter pour eux une forme de contestation). Revenons au coeur du sujet, nous aurons le temps de faire les conclusions de Youth ID plus tard.
JEF est un réseau si important que notre première question était évident : comment organiser et gérer une association présente sur 33 pays avec entre 10,000 et 30,000 membres ? D’autant que leur degré de connection entre les pays sont sont très hétérogènes. Aujourd’hui, c’est 11,000 membres qui payent un droit d’adhésion.
Donner de l’indépendance et faire confiance à son réseau
Pour Léonie Martin l’important c’est la motivation et les liens entre les membres. JEF n’existe pas pour contrôle les initiatives locales mais pour leur donner un cadre. Pourquoi ? Parce la seule chose qui compte c’est d’encourager la participation politique. Ainsi, ils sont les meilleurs pour choisir quelle type de participation politique convient le mieux à leur communauté.
« Avec plus de 30 pays vous avez, bien sûr, des cultures et modes de participations politiques différentes ». Par exemple, il a une grosse différence entre la culture italienne et néerlandaise, respectivement la première préfère les manifestations dans l’espace public alors que la deuxième adopte un approche étape par étape. L’idée ce n’est pas de classifier les méthodes. Elles ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Ainsi, chaque association garde ses traditions et sa façon de travaillant en intégrant JEF.
« Des cultures et modes de participations politiques différentes »
Ce qui était important, c’est de la rassemble dans le même objectif mais de les laisser réaliser leurs propres actions. Certains sont plus des simulations de parlement européen d’autres des exercice de lobbying. Le lobbying est une activité nécessaire lorsque l’on entends que le délégué des États-Unis annonce « L’Union Européenne ne devrait pas exister« . De ce fait, ils sont libre de choisir leurs activités mais JEF essaye de les développer en leur donnant une « liste de challenge ». 45 challenge à faire pour faire progresser le movement de JEF et leurs initiatives locales. Bien sûr, pour garder l’esprit jeune, certaines sont drôles d’autres sont plus sérieuses : relations presse, augmenter la conscience européenne…
Un réseau international basé sur la solidarité
Ce qui est important pour l’organisation européenne c’est coopération et l’apprentissage interculturel. JEF essaye de répliquer le meilleur de l’Europe avec de la solidarité. C’est pourquoi tous les 6 mois, ils organisent un comité fédéral pour rassembler les membres. Dans le même schéma, chaque pays est composé par des membres internationaux qui cherchent à créer des contacts et des liens entre les agences locales. Et parce qu’ils sont jeunes, ils essayent d’innover au sein de leur propre organisation.
Comme d’habitude, ils ont les caractères classiques d’une organisation : newsletter hebdomadaire, conseil d’administration… Mais ils veulent aller plus loin en créant une communication horizontale. Ils n’ont pas peur de tester. Citons quelques exemples : formulaire en ligne, Facebook Live… et même un groupe privé de couchsurfing. Pour responsabiliser les agences locales, chacune s’occupe de sa levée de fond. Ils peuvent évidemment aider et entraîner avec des documents et les lignes directives. Aujourd’hui, certaines initiatives locales sont vraiment bien établies et reçoivent des subventions annuelles de leur gouvernement.
L’important c’est l’argent ?
En ce qui concerne le réseau, le conseil d’administration gère avec environ 45 000€ de la commission européenne ainsi que de nombreuses candidatures à différents projets. Tout les membres du conseil d’administration sont bénévoles, même s’ils passent des milliers d’heures. Le conseil d’administration est composé de 8 membres et ils sont tous à la charge 20 sections européenne. L’agenda de Leonie Martin est rempli de conférence Skypes et réunions un peu partout. Cette impressionnante organisation fonctionne avec seulement une employée plein temps, la secrétaire générale de Bruxelles.
« Tout les membres du conseil d’administration sont bénévoles »
Finally young motivated team can deal with 30 000 members. How can we say that young people are not enough experimented when we see the example of JEF and Leonie… And they are not dealing with only young people, they are in direct contact with some Members of European Parliament (MEP) or the Commission.
Finalement, une équipe de jeune motivé est capable de gérer (OKLM) 30,000 membres. Comment pouvons nous continuer à dire que la jeunesse manque d’expérience lorsque l’on voit le bel exemple de JEF et de Léonie… Au delà même de leur relation jeunesse, chaque jour ils sont en contact avec les parlementaires européens et la commission.
Un dernier mot de Léonie Martin pour la jeunesse
La jeunesse a besoin d’être active en politique parce que nous sommes ceux qui subissent les conséquences le plus longtemps. Le plus tôt nous commençons, le plus tôt nous aurons des opportunités de faire une carrière et d’avoir une fonction à responsabiliser pour changer le système. En plus de son activité de parlementaire européenne, l’actuelle ministre des affaires étrangères et vice-présidente du mouvement des verts, Federic Mogherini, était une membre active de JEF. N’hésite plus et engage toi pour l’association JEF tu ne le regrettera pas.