Dans la vidéo…

Adnane Addioui était en train de nous expliquer « comment la jeunesse pourrait être plus réfléchie et ambitieuse ? » Sa réponse :

La jeunesse « ne devrait pas se concentrer sur ses études seulement. Malheureusement, les systèmes de certaines sociétés ou certaines personnes ne pensent que par les notes ou les diplômes. Alors que nous devrions aussi regarder les compétences et les expériences. Ainsi pour être capable de développer des compétence, les jeunes devraient avoir un maximum d’expériences. La maximum d’expériences ils accumulent, la maximum de connaissance et sagesse ils obtiennent. Parce que la sagesse n’est pas une simple question d’âge. La sagesse proviens d’expérience variées sur lesquelles nous pouvons nous enrichir. Par ces expériences, les jeunes seront capable de faire plus et accumuler des connaissances de différents horizons. Ils seront ainsi prêt à réfléchir et gagner de l’ambition plus qu’ils ne le croient eux-même.

Quelle est le parcours de Adnane Addioui pour arriver à cette conclusion? Découvrons-le ensemble

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Do not focus on studies alone

Il n’est jamais trop tard pour s’engager

Avant d’être sélectionné pour 30 under 30 (les 30 activistes les plus influents en dessous de 30 ans pour un futur démocratique), Adnane Addioui n’était qu’un étudiant classique. Ni brillant, ni mauvais, il n’était pas engagé dans des organisations. « Aujourd’hui, je ne peux pas me souvenir sur ce que je faisais de mon temps libre« . Tout a changé. Avec les études supérieures, il a voulu découvrir d’autres choses et commence à être actifs dans de nombreuses associations comme Enactus Morocco. Aujourd’hui, il est le président de cette association reconnue.

Toujours se préparer aux changements

Même si il était intéressé par l’entreprenariat social, il décide de choisir le route classique du CDI après son master français. Il est employé par Danone en 2006. À cet époque, l’entreprise pensait déjà à « l’entreprenariat social » comme une solution contre la crise économique. Il a donc eu la chance d’être présent pour le partenariat avec Muhammad Yunus. Ces rencontres ont été une inspirant pour défier son train de vie. Après deux ans dans la même entreprise, il s’est demandé lui même « Quel était le but de mon métier? »

 

3 promesses personnelles

De cette simple question, toute sa vision du travail change. Il se fait trois promesses :

  1. Ne plus jamais travailler pour quelqu’un sans savoir pourquoi
  2. Ne plus jamais faire de choses que n’aime pas
  3. Restez concentrer sur l’utilité de son travail

Adnane Adioui

Un nouveau challenge professionnel

Pour suivre ses promesses, il travail dans les coopérations international avec le British Council. Pendant deux ans, il découvre beaucoup d’initiatives sociales. Revenu au Maroc en 2010, âgé de 25 ans, il voulait savoir où trouver ces initiatives. Et parce qu’il ne les trouvait pas, il a décidé de se battre pour renforcer et rassembler les initiatives sociales marocaines.

Lorsque vous ne trouvez pas quelque chose, créez-le ! Comment ? En discutant avec les personnes autour de vous. 

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L’entrepreneuriat social est avant tout question d’humains et non de projets.

Entre 2009 et 2013, aidé du programme du British Council, il se déplace sans cesse à l’intérieur du Maroc pour réaliser des conférences – plus de 1000 ! Même lorsque la pièce était vide, il voulait s’exprimer parce que convaincre 2 personnes est un début. Il a concentré ses conférences sur l’éducation pour motiver directement les nouvelles générations, celles de demain. Avec le printemps Arabe, et le vent de liberté concrétiser par le changement de la constitution en 2011, le discours d’Adnane est de plus en plus reconnu.

Le succès d’un projet social dépends à « 90% de l’équipe« . ll est connu que pour une start-up l’équipe est un facteur fondamental. C’est encore plus le cas en entrepreneuriat social.

Une organisation du changement: Centre d’Innovation et Entrepreneuriat Social marocain

En 2012, Adnane créé le CISE à Rabat au Maroc. Il veut prouver que la création de valeur est possible avec l’entrepreneuriat social. Pour chaque challenge, il y a une solution pour créer de la valeur, même économique ! Après 2015, il accélère  le rythme avec la création d’une structure permanente qui emploie aujourd’hui 6 personnes. Depuis le début ils ont :

  • Développé environ 100 start-ups (toutes encore en vie)
  • Créé en moyenne une start-up par mois
  • Sensibilisé 10 000 étudiants par an
  • Collaboré avec plus de 12 000 personnes

Quelques clefs du succès : liberté, multiculturalisme et perspective.

Jusqu’à maintenant, le CISE est une organisation composée de jeunes, tous les membres ont entre 24 et 33 ans. C’est pourquoi ils ont réussi à développer un tel attrait. Il n’y a pas de normes dans notre organisation, beaucoup viennent pour la liberté de travailler. Ils choisissent aussi le multiculturalisme comme un facteur clé. Avec ses différentes langues utilisé, ils veut aussi transmettre des schémas de penser différentes et encourager la créativité. La perspective est l’élément le plus important d’un projet. « Tout est relatif« . Ce n’est pas la taille qui compte, mais l’opportunité de dupliquer le modèle !

Malheureusement, les personnes qui ont le pouvoir aujourd’hui pour dupliquer ce modèle ne partage pas la même vision. C’est le cœur du problème des décideurs d’aujourd’hui. Ils n’ont pas les mêmes perspectives que les nouvelles générations.

 

Give hope to new generations

Et après?

Malgré le succès et les chiffres impressionnants, CISE n’est toujours pas aidé – ou même visité – par les décideurs d’aujourd’hui. Ils ne croient pas que le changement viendra du haut, mais continue à inspirer et motiver les citoyens pour agir contre les problèmes sociaux. Pas seulement au Maroc mais aussi en Tunisie et en Algérie, ils commencent à développer leurs centres. « Ils veulent redonner confiance aux nouvelles générations » pour combattre le « brain drain » et montrer qu’une autre création de valeur est possible.

Oui la valeur, parce que ils sont tous convaincus que l’entrepreneuriat social est une solution pour créer encore plus de valeur !

Bientôt, CISE va continuer à faire parler de lui avec le lancement de la plateforme crowdfunding – toujours illégale au Maroc. Merci Adnane pour ta motivation, ton inspiration et ton hospitalité (ton canapé était très confortable).

Toujours convaincu que les jeunes ne peuvent pas occuper des fonctions importantes dans nos sociétés ?

Yes, IDecide!